Originaire de la Mauricie, Ariane Gélinas porte mille et un chapeaux dans le milieu littéraire de la SFFQ.
Comme écrivaine, elle a su acquérir, depuis les années 2000, une plume distincte et raffinée, qu’elle met à l’œuvre dans des textes aux ambiances et aux symboles souvent fantastiques ou gothiques. Elle s’est d’abord fait connaître par ses nouvelles, qui forment aujourd’hui un ensemble riche de plusieurs dizaines de textes : on les retrouve dans des revues comme Solaris, Brins d’éternité, XYZ, etc., ainsi que dans plusieurs anthologies, sans compter son recueil Le sabbat des éphémères, paru aux éditions Les Six brumes en 2013.
À cela s’ajoute des textes longs, dont son premier livre, la novella L’enfant sans visage, publié par les Éditions XYZ en 2011. Ont suivi, de 2012 à 2014, les trois tomes de la trilogie thématique des Villages Assoupis – Transtaïga, L’île aux naufrages et Escalana -, aux éditions du Marchand de feuilles. Transtaïga a d’ailleurs remporté le prix Jacques-Brossard de la science-fiction et du fantastique, en plus du prix Aurora/Boréal du meilleur roman.
En 2016, Ariane Gélinas a inscrit son premier titre dans le catalogue des éditions Alire avec Les cendres de Sedna, un roman où l’auteure poursuit son exploration du territoire nordique québécois. Finaliste à la première édition intercollégiale du prix des Horizons imaginaires, ce livre s’est de plus mérité un prix Aurora/Boréal du meilleur roman.
À cela s’ajoute son expérience de coéditrice et de directrice artistique à la revue Brins d’éternité et, depuis 2015, de directrice littéraire à la revue d’art Le Sabord.
Enfin, elle propose des chroniques sur les littératures de l’imaginaire dans plusieurs périodiques littéraires, tels Les Libraires et Lettres québécoises.