Natif de la ville de Compiègne en France, et titulaire d’un doctorat en science politique, Olivier Paquet est auteur de nouvelles et de romans de science-fiction depuis 1998.
En 2002, quatre ans après la publication d’une première nouvelle de science-fiction pour la revue Galaxies, Olivier Paquet reçoit le Grand prix de l’Imaginaire pour sa nouvelle intitulée Synesthésie. Son premier roman, Structura Maxima (Flammarion, 2003), obtient par la suite le Prix Imaginales des lycéens. Deux de ses plus récentes œuvres, la trilogie L’Esprit du Melkine (L’Atalante, 2012) et la nouvelle Graine de fer (2016), sont finalement saluées par les Prix Julia-Verlanger et Joël-Champetier.
Réédité en 2015 chez L’Atalante, le premier roman d’Olivier Paquet, Structura Maxima, prend place dans un monde utopique inspiré de la culture italienne. Ce roman recèle une caractéristique singulière du style de cet écrivain de science-fiction : Paquet sort volontairement des sentiers battus en incorporant à ses œuvres les couleurs de la culture européenne.
Aussi amateur des littératures japonaise et sud-américaine, Paquet s’intéresse particulièrement au traitement du temps dans la littérature, ainsi qu’au culte de la machine et de la vitesse. Cet écrivain accorde aussi une grande importance au travail de la narration, travail qu’il juge exemplaire chez Estelle Faye, auteure de la série fantasy La Voie des Oracles (Scrineo, 2014-2016).
Professeur de littérature dans une école d’ingénieurs à Paris depuis une dizaine d’années, Olivier Paquet explore l’univers de la science-fiction et, en compagnie de ses étudiants, se prête au jeu de cette forme d’écriture complexe qu’est la narration.
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