Après des études d’italien, de russe et de littérature comparée, Martine Desjardins s’est d’abord dirigée vers la correction – après tout, on l’avait avertie que son style singulier ne lui permettrait jamais de percer comme écrivaine…
En 1997, les éditions Leméac ont malgré tout publié son premier roman, Le cercle de Clara, qui a marqué son arrivée dans le milieu littéraire québécois. Sont ensuite parus L’élu du hasard en 2003, puis L’évocation en 2005, roman pour lequel elle a reçu le prix Ringuet.
Son attachement pour la littérature fantastique est confirmé, lorsque les éditions Alto ont publié Maleficium, en 2009 : acclamé par la critique, finaliste de nombreux prix, le roman a obtenu le prix Jacques Brossard de la science-fiction et du fantastique en 2010, ainsi que le prix Sunburst pour sa traduction anglaise en 2013.
L’aventure s’est poursuivie en 2016 avec La chambre verte, qui a reçu à son tour le prix Jacques Brossard, en plus d’être finaliste à la première édition intercollégiale du prix des Horizons imaginaires.
En parallèle de sa carrière d’auteure, Martine Desjardins demeure une grande lectrice, siège à divers jurys littéraires et pratique la critique littéraire ; elle a notamment tenu la chronique « Livres » à L’actualité de 2007 à 2017.
Il va sans dire que, grâce à son écriture unique, qui lui permet de jouer avec les frontières du réel, Martine Desjardins réussit avec élégance à inscrire son œuvre dans les littératures de l’imaginaire.