Les invités de Boréal 2004

Louise Alain
Œuvrant dans le domaine littéraire depuis plusieurs années en tant que chroniqueure et critique littéraire dans les médias étudiants, communautaires puis professionnels, Louise Alain a été responsable du marketing pour le département Littératures chez Québec/Amérique de 1993 à 1995. Possédant une solide formation dans le domaine des communications, son travail premier est de faire en sorte que les auteurs/es reçoivent la visibilité à laquelle ils ont droit et que leurs livres puissent atteindre le grand public.

Natasha Beaulieu
Depuis quelques années, cette jeune écrivaine va de succès en succès. Lauréate du Prix Septième Continent en 1995, elle est connue pour ses textes de fantastique ou d'horreur. Elle a remporté le Prix Boréal 1996 dans la catégorie de la meilleure nouvelle. Elle a publié de nombreuses nouvelles, surtout dans les genres du fantastique, de l'horreur et du gothique érotique. Finaliste du concours de nouvelles de Radio-Canada, elle a fait paraître en 2000 chez les Éditions Alire, L'Ange écarlate, un premier roman très remarqué. En 2002, elle a remporté le Grand Prix de la Science-Fiction et du Fantastique québécois pour ses nouvelles « Klé » et « BM Zone ». En 2003 est paru son roman L'Eau noire, la suite très attendue de L'Ange écarlate.

René Beaulieu
Il a publié son premier texte en 1978 dans la revue Requiem, l'ancêtre de Solaris, et il a remporté le Prix Dagon en 1980, le Prix Boréal de la nouvelle en 1980 et le Prix Boréal du meilleur livre en 1982 pour son recueil Légendes de Virnie (Éditions Le Préambule, 1981). Il s'est consacré ensuite à l'essai et à la traduction, avant de refaire surface en 1997 avec deux nouveaux recueils de nouvelles, Un fantôme d'amour et Les voyageurs de la nuit. Il prépare un roman et de nouvelles traductions d'auteurs renommés. Prochaines parutions : une nouvelle version de « Cendres » dans Les Anges électriques (A.-F. Ruaud, anthologiste), la traduction de « Mirrors » (Nalo Hopkinson et Goeff Ryman) dans Tesseracts 8, et « Un Merveilleux Boréalien - La Fantasy Québécoise » dans un prochain Solaris, en plus d'articles dans « Panorama du merveilleux » (A.-F. Ruaud). René Beaulieu travaille également à deux romans et plusieurs traductions.

Sylvie Bérard
Sylvie Bérard est née à Montréal en 1965. Docteure en littérature, elle enseigne depuis quelques années la littérature québécoise à l'Université Trent à Peterborough (Ontario). Collaboratrice à Lettres québécoises et membre du collectif de rédaction de la revue XYZ, Sylvie Bérard a publié de nombreuses nouvelles dans imagine..., Moebius, L'ASFFQ, Nouvelle Donne, Tesseract, etc., de même que plusieurs articles sur la science-fiction. Elle a cosigné avec Brigitte Caron un roman (Elle meurt à la fin, Paje, 1994) et a également traduit en collaboration avec Suzanne Grenier des romans de Leona Gom et de Nancy Kilpatrick (Alire). Sa nouvelle « La Guerre sans temps » (Solaris 143), qui forme un chapitre du roman Terre des Autres (Alire 2004), a remporté, en 2002, le prix Boréal de la meilleure nouvelle et, en 2003, le prix Aurora de la meilleure nouvelle de science-fiction canadienne francophone.

Éric Bilodeau
Éric Bilodeau est un cinéaste indépendant spécialisé dans la cinématographie numérique. Ses œuvres personnelles traitent de science-fiction et de fantastique. Il est largement influencé par la bande dessinée et les films d'animation japonais. La qualité de son esthétique visuelle est une de ses forces les plus marquées et il fait également de la direction de photographie ou des effets visuels pour divers projets en vidéo. Ses travaux plus récents incluent Âmes en paix 3 et Passage déjà prisés dans de nombreux festivals au Québec, incluant les Rendez-vous du cinéma québécois 2003 et quelques uns ailleurs dans le monde. Ses œuvres sont également présentées dans certaines galeries et musées. Eric a fondé en 2000 une compagnie d'effets visuels appellée FICTIS productions spécialisée dans la conception visuelle et les effets spéciaux pour le médium vidéo. Eric est, depuis janvier 2004, professeur à temps plein en post-production et effets visuels en ATM (option télévision) au collège de Jonquière. Son approche concernant le travail d’éclairage en vidéo est différente de celle utilisée pour des productions sur support film. Il utilise des méthodes originales poussant les limites du médium afin d’obtenir une qualité et une efficacité maximale. Il travaille de façon très intuitive de façon à garantir un excellent rendement sans altérer négativement le budget ou les prévisions.

Claude Bolduc
Nouvellier de renommée internationale, spécialiste de la littérature fantastique et d'épouvante, il a publié plus de soixante-dix nouvelles dont on trouve une sélection dans le recueil Les Yeux troubles et autres contes de la lune noire. Délégué par l'Association des auteurs de l'Outaouais au Salon du livre de Besançon en 1997, invité d'honneur au Salon du livre de l'Outaouais en 1999, mis en nomination aux Culturiades de Hull en 1997, puis lauréat du titre d’Artiste de l’année à l’édition 1999 de ces Culturiades, invité à une rétrospective de la littérature fantastique à Marche-en-Famenne (Belgique) en 1999, puis invité à la Convention nationale française de science-fiction en 2002, toujours en Belgique. Plus récemment, il a dirigé le collectif Petites danses de Macabré, un recueil de nouvelles macabres réunissant des auteurs du Québec, de la Belgique et de la France. Il a également publié six romans pour adolescents, dont quatre ont fait partie de la sélection annuelle de Communication-Jeunesse.

Joël Champetier
Joël Champetier écrit depuis une vingtaine d'années. Auteur marquant de la science-fiction et du fantastique québécois, plusieurs fois lauréat du Prix Boréal, rédacteur en chef de Solaris, il a à son actif une vingtaine de nouvelles et treize livres, dont sept romans pour jeunes. Plusieurs prix jalonnent sa carrière, notamment pour son roman La Mémoire du lac (Québec/Amérique, 1994, réédité chez Alire) qui a obtenu en 1995 le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois et le prix Aurora du meilleur roman. Son roman La Taupe et le Dragon a aussi été réédité par Alire et publié aux États-Unis (sous le titre The Dragon's Eye). Il travaillé sur l'adaptation cinématographique de son roman La Peau blanche et est scénariste pour un long-métrage d'animation destiné à la télévision. Son roman le plus récent est Les Sources de la magie (Alire, 2002) et il devrait avoir terminé la rédaction de son prochain roman, lui aussi situé dans l'univers de Contremont, en 2004.

Héloïse Côté
Née en 1979 à Québec, Héloïse Côté se passionne depuis qu’elle est toute petite pour les histoires pleines de magie et a rédigé, pendant ses cinq années au secondaire, une chronique dans le journal étudiant intitulée « Croyances et magie », sur les légendes et les mythes du monde entier. Elle en est à ses premières armes dans la publication de romans. En 1996, elle a gagné le prix Horace-Viau, décerné par le Club Richelieu dans le cadre du Salon du Livre de Québec, pour la meilleure nouvelle écrite par un élève du niveau secondaire. Aujourd’hui détentrice d’un baccalauréat en enseignement du français et de l’histoire et d’une maîtrise en psychopédagogie, elle effectue un doctorat en fondements de la pédagogie à l’Université Laval. Elle est également chargée d’enseignement pour la Faculté des sciences de l’éducation de l’université. Les Conseillers du roi, premier tome de la trilogie « Les Chroniques de l’Hudres », doit paraître chez Alire en novembre 2004. Les deux autres tomes suivront en 2005.

Julie E. Czerneda
Julie E. Czerneda, écrivaine et anthologiste, a été finaliste pour les prix John W. Campbell et Philip K. Dick, deux fois en nomination pour la première ronde des prix Nebula et deux fois lauréate du Prix Aurora, la première pour le roman In the Company of Others (La Compagnie des Autres) et la seconde pour la nouvelle « Left Foot on a Blind Man » (« Le pied gauche d'un aveugle »). Ses romans publiés par DAW Books s'inspirent des acquis de la biologie moderne. La plupart composent deux séries, celle du Trade Pact Universe (L'Univers du Pacte commercial) et celle des Web Shifters (Les Métamorphes de la Toile). Sa nouvelle trilogie, Species Imperative (L'Impératif de l'Espèce), sera publiée en édition reliée à compter du premier volume prévu pour le printemps prochain et intitulé Survival (Survie), qui sera suivi de Migration en mai 2005. En tant qu'anthologiste, elle a réuni Space Inc. sur le sujet de la vie quotidienne dans l'espace. Avec Isaac Szpindel, elle a également réuni une anthologie d'uchronies en histoire des sciences: ReVisions, publié par DAW Books. Elle dirige aussi la publication d'une série d'anthologies scolaires de science-fiction pour jeunes, Tales from the Wonder Zone, qui a remporté un prix spécial en 2002 pour l'enseignement des sciences et des techniques. Depuis peu, elle s'occupe d'une nouvelle série d'anthologies scolaires de fantasy pour jeunes, Realms of Wonder, destinées à l'enseignement des langues. Le premier volume, Summoned to Destiny, sortira cet automne. En tant qu'auteure de No Limits: Developing Scientific Literacy Using SF, Julie Czerneda dirige régulièrement des ateliers de formation pour les enseignants. Conseillère pour la SF de Science News, elle a coordonné le programme des éducateurs de la 61e Convention mondiale de science-fiction, Torcon 3.

Maurice Devereaux
Grand amoureux du 7e art depuis sa tendre enfance (tous genres confondus, mais avec un penchant pour le fantastique, la science-fiction et l’horreur), il se lance à 18 ans, après quelques courts métrages au cégep, dans la réalisation de son premier long métrage, Blood Symbol, tourné en 16mm et Super-8mm. Il enchaîne avec les longs métrages Lady of the Lake et Slashers, dont il assure le scénario, la réalisation, le montage et la production en 16mm et en HD. Ces films ont connu un beau succès en étant distribués dans plusieurs pays : É.-U., France, Canada, Angleterre, Allemagne, Japon, etc. Ces films ont aussi joué dans plusieurs festival prestigieux à travers le monde : Fantasia (Montréal), Sitges (Espagne), Fantasporto (Portugal), Cinefantastico (Malaga), Fantastic Film Festival (Suède), Melbourne Underground Film Festival (Australie), Vitesse-Lumière (Québec), Rendez-vous du cinéma québécois (Montréal), Exofest (Calgary). Entre deux films, il fait aussi de la conception de bandes-annonces pour le cinéma et la télévision pour Alliance Atlantis Vivafilms, avec certains titres notoires (Les Invasions barbares, Sur le seuil, Camping sauvage, Monica la mitraille). Il prépare en ce moment son prochain long-métrage, un autre film d’horreur.

Candas Jane Dorsey
Candas Jane Dorsey est une écrivaine et une éditrice internationalement connue dont le roman Black Wine [Le vin noir] (Tor, 1997) a remporté les prix Tiptree, Crawford et Aurora. Son recueil de nouvelles, Vanilla [Vanille] (NeWest Press, 2000), a obtenu le prix WGA Short Fiction Award en mai 2001. Son second roman, A Paradigm of Earth [Un paradigme de Terre], a été publié en octobre 2001 par Tor Books (New York). Ses autres écrits incluent le recueil de nouvelles Machine Sex and other stories (Tesseract, 1988), le recueil de poésie Leaving Marks (River, 1992) et la nouvelle accompagnée d’un disque audionumérique Dark Earth Dreams (Tesseract/Phoenix 1994). Dans les années 70, elle avait publié trois autres recueils de poésie : this is for you, Orion rising et Results of the Ring Toss, tous trois sous la direction de Bill Bissett dans la collection Blewointmentpress. Présidente-fondatrice de SF Canada, l'association des auteurs professionnels des genres de l'imaginaire, elle a œuvré au sein de plusieurs autres associations d’écrivains au Canada. Co-fondatrice et rédactrice en chef du périodique culturel The Bullet, elle co-fonda en 1992 The Books Collective et lança River Books, un éditeur de littérature générale. Donnant l'exemple de travailleurs prenant en main les moyens de production, elle réunit en 1994 un groupe d’écrivains, de rédacteurs et de critiques canadiens qui achètent son propre éditeur. Elle devint donc rédactrice en chef et co-éditrice, avec Timothy J. Anderson, de Tesseract Books, la seule compagnie exclusivement vouée aux genres de l'imaginaire au Canada. Native d’Edmonton, elle est écrivaine et rédactrice à la pige depuis 1979, a beaucoup voyagé pour donner des conférences, faire des présentations, enseigner, notamment comme membre d’une délégation canadienne lors d’un échange Canada-URSS en 1988. Elle a remporté le City of Edmonton Arts Achievement Award en 1987 et le YWCA Women of Distinction Award, Arts and Culture, en 1998.

Alain Ducharme
Ingénieur de formation, Alain Ducharme se passionne pour l'écriture et le monde des communications. Il est le président de CISM 89,3 FM, la radio des étudiants et étudiantes de l'Université de Montréal, et possède également une solide expérience derrière le micro. C'est à l'antenne de cette station qu'il a fait une série d'émissions portant sur les littératures de l'imaginaire et la vulgarisation scientifique. Ses plus mauvais textes humoristiques se trouvent sur son site web. Il ne sait pas trop pourquoi.

Frédérick Durand
Né à Trois-Rivières, le romancier, nouvelliste et essayiste Frédérick Durand est détenteur d'une diplôme d'études avancées (DEA) de l'Université de Limoges (France) et d'un doctorat de l'Université du Québec à Trois-Rivières (thèse sur les représentations du privé dans les romans-feuilletons français publiés dans les journaux québécois du XIXe siècle). Il a publié plusieurs romans, des nouvelles, des articles et des comptes rendus, en anglais et en français, dans divers périodiques, parmi lesquels imagine... dont il a été directeur littéraire (1996-1998), Recherches sociographiques et Les Cahiers de la Société bibliographique du Canada. Chercheur, il a enseigné la littérature à l'UQTR et au Collège Laflèche de Trois-Rivières. Il anime aussi une émission de radio sur les ondes du 89,1 FM à Trois-Rivières, consacrée à la promotion du cinéma, de la littérature et de la musique « différente » : onirisme, fantastique et surréalisme. Musicien, il a participé à l'hommage au cinéaste Lucio Fulci et au DVD officiel du film L'aldilà du même réalisateur. Finaliste du prix Gérald-Godin en 2003, il a remporté le premier prix du Concours littéraire de la Saison des Arts de Bécancour pour la nouvelle « Comme une lettre à la poste » et le Prix Solaris 1998 pour sa nouvelle « Nocturne » parue dans la revue Solaris. Parmi ses plus récents romans, il faut compter Dernier train pour Noireterre, L'Île des cigognes fanées et Au rendez-vous des courtisans glacés, tous parus aux éditions de La Veuve Noire.

Ollivier Dyens
Ollivier Dyens est né le 18 juillet 1963 à Rome, en Italie. Après des études de cinéma aux universités Concordia et Montréal, il a obtenu son doctorat de l'Université de Montréal avec une thèse portant sur l'impact des nouvelles technologies sur la représentation. Il a enseigné à l'Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse et à la Louisiana State University à Bâton Rouge. Il occupe présentement un poste de professeur agrégé au département d'Études françaises de l'Université Concordia. Il est le créateur de Feux chalins, la seule revue littéraire française de Nouvelle-Écosse, et deux sites web. Le premier, Chair et Métal, est une revue en ligne qui analyse la société machine contemporaine et qui s'est méritée de nombreux prix internationaux, dont celui du meilleur site du mois, selon le Monde Interactif, et celui du meilleur site littéraire, selon le journal La Presse de Montréal. Le second site, Continent X, examine de façon littéraire et visuelle le processus d'acquisition de connaissances dans l'univers électronique. Ollivier Dyens est l'auteur de Prières, un recueil de poésie publié aux Éditions du Vermillon ; Les Murs des planètes suivi de La Cathédrale aveugle (textes et cédérom), recueil de poésie multimédia publié chez VLB Éditeur ; Chair et Métal : Évolution de l'homme, la technologie prend le relais, l'ouvrage qui a lancé, en mars 2000, la nouvelle collection Gestations chez VLB Éditeur et qui s'est mérité le prix du meilleur essai de la Société des écrivains canadiens (section Montréal). Cet ouvrage a aussi été traduit en anglais et publié chez MIT Press ; Les Bêtes, recueil de poésie publié aux Éditions Triptyque ; Continent X, vertige du nouvel Occident, VLB Éditeur ; Navigations technologiques (textes et cédrom), VLB Éditeur.

Éric Gauthier
Éric Gauthier a grandi en Abitibi, a étudié à Ottawa, a déménagé à Montréal et a voyagé un peu, mais pas assez. C'est un homme qui cultive ses obsessions. Ses écrits lui ont valu plusieurs prix, dont le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois. C'est aux Dimanches du conte du Sergent recruteur qu'il a fait ses débuts en tant que conteur. Depuis, il a donné des spectacles jusqu'en France et au Yukon. Il raconte surtout des histoires modernes et étranges qu'il écrit lui-même, à grands renforts de café noir. Plusieurs d'entre elles sont regroupées dans son premier livre, Terre des pigeons, paru aux éditions Planète rebelle.

Serena Gentilhomme
Serena Gentilhomme est née à Florence, un treize février, le soir d'un dimanche carnavalesque particulièrement blême. Depuis, elle s'est installée à Besançon (France), où elle enseigne l'histoire du cinéma italien, à la Faculté de Lettres, en tant que maîtresse de conférences (italien) à l'Université de Franche-Comté. Ceci ne l'empêche pas de sortir quelques diableries, tel son roman Villa Bini (L'Harmattan, 1997), ou plus récemment, Les Nuits étrusques (Naturellement, 1999), qui n'est pas la suite du premier et a été bien reçu par les amateurs du genre. Grande spécialiste de l'œuvre de Mario Bava, elle nous fera partager ses connaissances en cinéma et littérature fantastiques. En 2002, elle a réuni l'anthologie Noires Soeurs (Éditions de l'OEil du Sphinx) où figurent en bonne place cinq auteurs québécois.

Jean-Marc Gouanvic
Jean-Marc Gouanvic est le fondateur, avec Esther Rochon et Clodomir Sauvé, de la revue IMAGINE... en 1979 et d'Espaces Imaginaires, quatre recueils de textes francophones qui ont paru entre 1983 et 1986. Il a également fondé la collection « Autres mers, Autres mondes » aux éditions Logiques, qui a publié onze romans et recueils de nouvelles à partir de 1987. En 1988, il a créé TTR/Études sur le texte et ses transformations, revue de traductologie, qui publie des articles de critiques et de théories sur la traduction. Entre 1991 et 1993, il a été président de l'Association Canadienne des Revues Savantes et, entre 1994 et 1996, président du Conseil International d'Études Francophones. Au chapitre des publications, il a fait paraître deux livres : l'un en 1994, La Science-fiction française au XXe siècle (1900-1968) - Essai de socio-poétique d'un genre en émergence (Amsterdam, Editions Rodopi) et l'autre en 1999, Sociologie de la traduction : la science-fiction américaine dans l'espace culturel des années 1950 (Arras, Artois Presses Université). Il a publié des articles sur la science-fiction française et québécoise et sur la traduction de la science-fiction, de la littérature réaliste et de la littérature pour jeunes de l'anglo-américain au français. Il prépare actuellement un livre sur la traduction de la littérature réaliste en français.

Jean-Claude Guédon
Docteur en histoire des sciences et professeur en littérature comparée à l'Université de Montréal, Jean-Claude Guédon a fondé la première revue universitaire électronique au Canada, soit Surfaces en 1991. Collaborateur régulier de La Recherche, membre de l'Internet Society et premier président de la section québécoise, il a signé, entre autres, La planète cyber. Internet et cyberespace (1996) et La force de l'intelligence distribuée (2000).

Isabelle Hayeur
Les critiques s’entendent pour dire qu’Isabelle Hayeur occupe une place à part dans le cinéma québécois. À cheval entre le cinéma de genre et le cinéma d’auteur, elle mélange mondes parallèles, fantastique, science-fiction et réalisme. Inspiré par la danse contemporaine, la poésie et l'actualité, son cinéma interroge autant le corps que les rouages sociaux. Elle aborde les grands thèmes contemporains avec une géométrie de l'âme qui déborde largement le « psychologique », et qui dévie vers un éloge à la subversion. Outre ses trois longs métrages (La Bête de Foire 1993, prix Luce Guilbault et nomination pour le meilleur scénario aux Rendez-vous du Cinéma Québécois / Les Siamoises 2000, présenté au prestigieux London Institute of Contemporary Arts / Le Golem de Montréal 2004), elle a écrit et réalisé plusieurs films et vidéos de danse, de nombreux films-éclairage pour des compositeurs de musique actuelle, et quelques courts-métrages (Londeleau 1988 / La Chambre Blanche 1993). Elle écrit en ce moment une trilogie (ÈVE / OVO / O), qui a pour sujet la destinée de l’œuf humain. (Bio-Filmo rédigée par Arlette Dion)

Johan Heliot
Naît en 1970 à Besançon, grandit à Baume-les-Dames (25 aussi), étudie l’histoire à Besançon au début des années 90, adopte en 92 celui qui fournit une partie de son futur pseudo d’auteur (Heliot, berger de Beauce ou bas-rouge), se marie au milieu des années 90 avec celle qui lui fournit l’autre partie de son pseudo, Johanna, puis enseigne l’histoire et les lettres à Lure (70) pendant 5 ans, avant de s’exiler de sa Franche-Comté pour la Champagne deux années consécutives de 2002 à 2004, arrive enfin dans les Vosges dès août 2004, à Remiremont exactement. Dès 2002, mis en disponibilité de l’Éducation Nationale pour se consacrer à l’écriture (mais se considère « en résidence de l’E.N. », puisque logé par celle-ci, son épouse officiant en tant que conseillère principale d’éducation dans divers établissements). Pendant les années 90, commence à écrire dans les fanzines (La Geste), puis publie ses premières nouvelles sous le pseudo de Johan Heliot en 99. Les romans et nouvelles s’enchaînent depuis. Découvre les Vosges et Epinal particulièrement à l’occasion du premier festival des Imaginales : c’est depuis décidé, c’est là qu’il se posera pour un temps, tant l’endroit est magnifique…

Thierry Labrosse
C'est à Montréal que Thierry Labrosse est né et qu'il a cultivé ses passions, à commencer par la bande dessinée. Enfant, il dévore tous les albums qui lui tombent sous la main et, déjà, il rêve d'en créer. Adolescent, il découvre deux autres univers passionnants : d'abord celui d'Ultraman et de la science-fiction, puis celui des femmes. Fort occupé par ces univers, Thierry trouve quand même le temps de faire ses débuts dans le monde de la publicité, à titre d'illustrateur auprès de certaines des plus grandes agences de Montréal. Cet autodidacte continue ensuite d'aiguiser sa plume en collaborant à la création de jeux sur CD-ROM et de dessins animés pour la télévision et en donnant des cours de peinture. Il n'oublie pas pour autant les bandes dessinées, ni la science-fiction, ni les femmes. L'esprit pratique, il trouve même un jour le moyen de concilier ces trois passions en un album, Moréa, publié en 1999 chez Soleil, en France, avec le scénariste Christophe Arleston. Ce récit d'une héroïne aussi charmante qu'intrépide, qui va de péripétie en péripétie dans une Havane futuriste, connaît un franc succès. Les lecteurs en redemandent, si bien que Thierry consacre actuellement tout son temps à préparer le quatrième album de la série. Président d'honneur du Festival de la bande dessinée de Québec en 2003, Thierry Labrosse participe fréquemment à des festivals ici et en France. Chaque fois qu'il se trouve chez nos cousins, il en profite d'ailleurs pour effectuer des séjours chez son scénariste et chez son éditeur, en Provence. Dure, dure, la vie d'auteur de bandes dessinées.

Michèle Laframboise
Riche d'une formation de géographe et d'ingénieure de l'École Polytechnique, elle a plusieurs cordes à son arc. Bédéiste qui a signé entre autres le conte fantastique Pianissimo ! chez Zone Convective en 1997, elle a amorcé avec un égal talent une carrière littéraire en signant des nouvelles publiées dans le collectif Transes Lucides (1999) et la revue Solaris, ainsi qu'un roman pour adultes, Ithuriel (Naturellement, 2001). Elle s'est signalée en faisant paraître le roman jeunesse Les Nuages de Phoenix dans la collection Jeunesse-pop des éditions Médiaspaul, roman qui lui a valu le Prix Cécile-Gagnon de l'Association des écrivains québécois pour la jeunesse. Ses space-opéras récents, dans la nouvelle collection Jeunesse-Plus des éditions Médiaspaul, Piège pour le « Jules-Verne », Le Stratège de Léda et Les Mémoires de l'Arc, mêlent aventure et humour. Elle réside désormais en Ontario.

Pierre-Luc Lafrance
Pierre-Luc Lafrance écrit habituellement à l’ordinateur, rarement à la main et
quelque fois comme un pied… Il commence à écrire sérieusement à 18 ans pendant son baccalauréat en communication publique à l’Université Laval. D’ailleurs, il se rend vite compte qu’il préfère l’écriture à ses études. Il publie une vingtaine de nouvelles pour adultes et pour adolescents, qui relèvent, pour la plupart, des littératures de l’imaginaire. Dès qu’il a son baccalauréat en poche, il travaille un an pour les éditions Alire. C’est là qu’il prend la décision d’être pauvre… ou plutôt, de devenir écrivain. Il écrit un premier roman, Y a-t-il un héros dans la salle ?, et retourne à l’Université pour faire sa maîtrise et son doctorat en littérature afin d’enseigner dans ce domaine (il faut quand même gagner sa vie!).

Clotilde Landais
Après un Master of Arts in French and German Literature à la Bowling Green State University (USA), Clotilde Landais est actuellement en doctorat de littérature comparée à Paris III - Sorbonne. Ses thèmes de recherche sont la métafiction et l'écriture de la peur dans le fantastique nord-américain (notamment chez Stephen King et Patrick Sénécal). Forte d’une expérience d’enseignement du français langue étrangère aux États-Unis et à l’Université de La Sorbonne, elle est aujourd’hui directrice des traductions aux Éditions Bragelonne.

Pierre Lévy
Pierre Lévy a consacré sa vie professionnelle à l’étude de la cyberculture et à l’élaboration d’une philosophie de l’intelligence collective. Il est né en Tunisie en 1956, a fait ses études et une partie de sa carrière en France et s’est établi définitivement au Canada en 1998. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en lntelligence collective à l’Université d’Ottawa depuis 2002 et a été élu à la Société Royale du Canada en 2004. Il travaille actuellement à la conception d’une langue idéographique à support numérique pour l’intelligence collective. Il a publié une douzaine de monographies, dont les titres suivants : La Machine univers (La Découverte, 1987) ; Les Technologies de l'intelligence (La Découverte, 1990) ; L'Intelligence collective (La Découverte, 1994) ; Qu'est-ce que le virtuel ? (La Découverte, 1995) ; Cyberculture (Odile Jacob, 1997) ; World Philosophie (Odile Jacob, 2000) ; Cyberdémocratie (Odile Jacob, 2002). Ses livres ont été traduits dans de nombreuses langues, dont l’américain.

Henri Lœvenbruck
Henri Lœvenbruck est né en 1972 à Paris. Il hérite de ses parents d'une passion pour la culture anglo-saxonne ; à 25 ans, après des études littéraires, il épouse d'ailleurs une Anglaise, vit quelques temps dans le Kent, puis revient en France et s'installe avec sa femme en banlieue parisienne. Après quelques pas dans le journalisme et la musique, au milieu des années 90, amoureux des littératures de l'imaginaire, il fonde Science-Fiction Magazine avec Alain Névant, un ami d'enfance. Après avoir tenu le poste de rédacteur en chef de ce magazine pendant plusieurs années, il décide ensuite de se consacrer pleinement à l'écriture. Il partage aujourd'hui son temps entre les romans et les scénarios, avouant son penchant pour le thriller investigatif, la fantasy et le roman d'aventure en général. Ses romans, traduits dans huit pays, rencontrent un succès grandissant tant en Fantasy qu'en thriller.

Édith Madore
Édith Madore a fondé La Veuve noire, éditrice en 2002. Les premiers titres ont paru en 2003, et il s'en trouve présentement 11 au catalogue. Elle a été éditrice jeunesse pendant trois ans chez HMH, où elle a dirigé trois collections pour enfants et adolescents. Elle a aussi enseigné pendant trois ans la littérature jeunesse et le français dans trois universités québécoises.

Jarrett Mann
Le cheminement cinématographique de Jarrett Mann débute en 1998 lorsqu’il est admis en études cinématographiques à l’Université de Montréal. L’année suivante, il quitte l’UdeM pour étudier la scénarisation à l'UQAM avant de retourner à l’UdeM pour compléter son baccalauréat en études cinématographiques. En 2002, Jarrett fonde, avec Gil Brousseau, Les Productions Spasm qui sont dédiées à l’organisation d’événements et la production cinématographique. La première mission de Spasm sera de monter un Festival dédié aux courts métrages d’horreur québécois. Au Club Soda à l’Halloween 2002, on peut dire mission accomplie ! Dès la deuxième édition du Festival Spasm à l'Halloween 2003, on remarque une progression incroyable de l'ampleur de l'événement grâce, notamment, à une foule de plus de 1 500 personnes et à l'ajout d'un nouveau volet. Présenté à la Société des arts technologiques (SAT), ce nouveau volet fut entièrement dédié aux courts métrages de science-fiction et de fantastique québécois. SPASM continue de prendre de l’ampleur, puisque la 3e édition du Festival SPASM aura lieu du 26 au 31 octobre 2004, de la Cinémathèque québécoise au Club Soda, en passant par le Café Cléopâtre et la Société des arts technologiques (SAT). Grâce au succès des événements SPASM au Club Soda, Jarrett y est maintenant employé comme directeur de la programmation. Présentement il travaille sur la prochaine édition du Festival SPASM et sur un nouvel événement dédié aux courts métrages de combat québécois.

Stéphane Marsan
Né en 1970 à Paris, Stéphane Marsan a suivi des études de philosophie avant de rentrer dans l'édition, par hasard, par goût de la littérature et de l'imaginaire. D'abord dans le jeu de rôle, en tant que scénariste, créateur d'univers puis directeur éditorial. En 1995 il fonde les éditions Mnémos et lance ce que d'aucuns ont appelé une « école française de fantasy » dont les principales figures sont Gaborit, Colin, Grimbert, Calvo, Kloetzer. Puis, il prend un nouveau chemin en créant, le 1er avril 2000 (ce n'est pas une blague), les éditions Bragelonne (hommage à Alexandre Dumas, bien sûr) avec Alain Névant (ex-co-fondateur de Science-Fiction Magazine) et Barbara Liano (ex-Mnémos elle aussi), qui publient essentiellement de la fantasy, française et étrangère. Entre temps, il a commis une anthologie au Fleuve Noir (Royaumes) et quelques romans, ainsi qu'une nouvelle.

Julie Martel
Née à Longueuil en 1973, elle collabore à la revue Solaris depuis 1991 ainsi qu'à d'autres revues de manière épisodique. Nadjal, son premier roman, est paru dans la collection Jeunesse-Pop des éditions Médiaspaul en 1995. Elle a aussi publié des nouvelles dans le collectif Orbite d'approche et obtenu un baccalauréat en communications à l'Université du Québec à Montréal. Elle travaille maintenant dans les domaines du cinéma, de la télé et de la vidéo. Depuis 1995, elle a livré les cinq tomes de la série de fantasy « Les guerres d'Eghantik », composée de La quête de la Crystale, Un traître au temple, Le château d'Amitié, Désillusions et Le Guet-apens. Spécialiste de la fantasy, elle a aussi signé La lettre de la Reine (1999) et À dos de dragon (2002), deux romans hors-série mais toujours dans la collection Jeunesse-Pop.

Yves Meynard
Auteur du roman de fantasy Le Livre des chevaliers (Alire, 1999), d'abord paru aux États-Unis sous le titre The Book of Knights, il est connu pour ses nouvelles appréciées tant en France qu'aux États-Unis ou au Canada. On en retrouve certaines dans son recueil La Rose du désert. Né en 1964, il détient un doctorat en informatique et travaille comme programmeur-analyste. Directeur littéraire de la revue Solaris de 1994 à 2000, il a publié plus de quarante nouvelles. Depuis 1995, il a publié onze livres, dont deux courts romans et six romans pour jeunes. Ses œuvres lui ont valu plusieurs prix Boréal et Aurora, ainsi que le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois, en 1994. Les éditions Médiaspaul ont publié en 2004 deux livres qui continuent le cycle pour jeunes amorcé par Le Fils du Margrave en 1997 : L'Héritier de Lorann et L'Enfant de la Terre. Il travaille actuellement sur un nouveau roman de fantasy en anglais, intitulé Chrysanthe à titre provisoire.

Frédéric Ouellet
En 1996, Frédéric Ouellet abandonne sa maîtrise en Études littéraires à l’UQÀM pour s’inscrire au programme de scénarisation à l’INIS. Après sa graduation en 1998, il développe plusieurs projets de séries télé et participe à l’occasion à l’écriture d’émissions existantes (notamment Histoires de filles et Dans une Galaxie près de chez vous). Mais il rêve toujours de « son show ». En 2001, à son grand bonheur (et à sa grande surprise…), Radio-Canada accepte son projet le plus audacieux : Grande Ourse, une télé-série fantastique qui a connu un vif succès l’hiver dernier. Grande Ourse est réalisé par Patrice Sauvé et met en vedette Marc Messier, Normand Daneau, Julie Mclemens, Guy Nadon, Anne Dorval, Fanny Mallette, Maxime Denommé, et bien d’autres. Le tournage de la suite, Grande Ourse : L’Héritière, est terminé depuis peu. Sa diffusion est prévue pour l’hiver 2005.

Claude Paiement
Suite à une formation comme interprète à l'Option-théâtre du collège Lionel-Groulx, Claude Paiement s'est progressivement tourné vers la mise en scène et l'écriture dramatique. En 1989 il fonde la compagnie de théâtre Harpagon. Depuis, il a écrit et mis en scène plusieurs comédies pour le public adulte tout en s'intéressant également au théâtre jeunesse. Il combine donc son métier d'auteur et de metteur en scène à celui de directeur artistique (Théâtre Harpagon). Son théâtre est de ceux où l'humour et le burlesque se marient au tragique de la condition humaine et pose un regard de dérision sur notre existence. La flotte de la reine…, Le Petit cirque de Barbarie et L'Ahurissant vertige de M. Maelström ont été créées à Montréal par la compagnie de théâtre Harpagon et éditées chez Lanctôt, dans la collection Humour au printemps 2000. A l'étranger, ses pièces ont été portées à la scène en Suisse (L'Ahurissant vertige de M. Maelström, 2001) et en Roumanie lors du Festival International de Sibiu (La Flotte de la Reine… traduite en roumain, 2000).

Francine Pelletier
Née en 1959 à Laval, elle a fait des études en enseignement du français à l'UQÀM. Depuis 1983, elle a signé une vingtaine de livres, ainsi que des nouvelles en revue, puis en anthologies et en collectifs. Elle a remporté le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois en 1988 pour sa nouvelle « La petite fille du silence » (dans le recueil Le Temps des migrations) et elle l'a obtenu à nouveau en 1999 pour les deux derniers volumes de sa trilogie « Le Sable et l'Acier », Samiva de Frée et Issabel de Qohosaten, publiés par les les éditions Alire. En fait, cette trilogie débutée avec Nelle de Vilvèq (Alire, 1997) lui a aussi valu un Prix Aurora et un Prix Boréal.

Jean Pettigrew
Né à Saint-Pacôme le 16 avril 1955 en pleine tempête de neige, il a publié en rafale depuis 1981 quelque quarante nouvelles, novelettes et novellas, ainsi que cinq dramatiques théâtrales. Actuellement, on peut lire de lui en anglais « Montgolfiers' Valley » (Prentice Hall) et « Snoopymen All Die Like Bengal Goats » (Tesseract Books). Possédant une formation d'architecte et de restaurateur de mobilier ancien, il a hanté ce champ d'activités jusqu'à ce qu'un accident de travail l'oriente définitivement vers sa vraie passion, l'édition. Spécialiste des genres littéraires, il a fondé les éditions Le Passeur en 1984 et dirigé le département « Littératures » chez Québec/Amérique de 1992 à 1995. Depuis juin 1996, il est éditeur aux éditions Alire.

Jonathan Reynolds
Né en 1980 à Bromptonville, Jonathan Reynolds caresse très tôt le rêve d'écrire des histoires. Dès son jeune âge, son imagination se tourne vers le fantastique. Il fait la connaissance de Marki Saint-Germain à l'UQÀM et cette rencontre amène la fondation de la maison d'édition Les Six Brumes. En 2001, il publie le roman Ombres et enchaîne avec deux nouvelles, dans les collectifs L'Aurore (2002) et Équinoxe (2004). Jonathan étudie actuellement à l'Université de Sherbrooke en histoire de l'édition littéraire et du livre.

Esther Rochon
Née à Québec et habitant à Montréal, elle a fait des études supérieures en mathématiques. Venue tôt à l'écriture (en 1964, âgée d'à peine seize ans, elle obtenait, ex aequo avec Michel Tremblay, le Premier Prix du concours des Jeunes Auteurs de Radio-Canada), finaliste du Prix du gouverneur général 1992 dans la catégorie Jeunesse (« L'Ombre et le cheval », Paulines), elle a également publié de nombreuses nouvelles et remporté quatre fois le Grand Prix de la Science-Fiction et du Fantastique québécois. Son roman Sorbier (Alire, 2000), lui a valu une mise en nomination pour le Grand Prix de la Science-Fiction et du Fantastique québécois en 2001. Depuis, est paru L'Aigle des profondeurs en 2002 (Alire).

Christian Sauvé
Lecteur, webmestre, critique, informaticien et cinéphile, Christian Sauvé vit à la fois dans la région d'Ottawa et sur le Web.

Karl Schroeder
Karl Schroeder écrit une science-fiction qui s'inspire des idées du mouvement post-humaniste et de la singularité technologique de Vinge tout en les critiquant. Dans des romans comme Permanence (Éd. Tor Books, prix Aurora 2003), il traite d'intelligence en réseau et de systèmes émergents. Dans Ventus (Tor, 2000), il combine le style narratif de la fantasy avec une spéculation sur la nanotechnologie et la terraformation dans un lointain futur. Les traductions de ces deux romans ont été ou seront publiées par Denoël. Son prochain ouvrage, Lady of Mazes, est l'histoire d'une jeune femme qui tente de faire renaître sa civilisation vaincue, une civilisation construite dans une réalité « augmentée », dans un système solaire habité par 70 mille milliards de personnes. Il met actuellement la dernière main à un roman de cape et d'épée plein d'idées futuristes.

Patrick Senécal
Né à Drummondville en 1967 et bachelier en études françaises de l'Université de Montréal, il enseigne depuis quelques années la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville. Il publie en 1994 un premier roman d'horreur. En 1997, le théâtre de La Licorne monte à Montréal sa première pièce, Les Aventures de l'inspecteur Hector. Son troisième roman, Sur le seuil (Alire, 1998), a obtenu des critiques enthousiastes et a inspiré un long métrage réalisé par Éric Tessier, avec Michel Côté et Patrick Huard. Après Aliss (Alire, 2000), qui a obtenu le Prix Boréal 2001, il a signé un suspense psychologique, Les sept jours du talion (Alire, 2002). En 2001 et 2003, les éditions Alire ont réédité ses deux premiers romans, soit 5150, rue des Ormes et Le Passager. Son dernier roman, Oniria (Alire, 2004), est un thriller fantastique et horrifique.

Daniel Sernine
Né à Montréal en 1955, il détient un baccaulauréat en histoire et en maîtrise en bibliothéconomie de l'Université de Montréal. Praticien du genre fantastique comme de la science-fiction, il a publié près d'une centaine de contes et nouvelles en revue depuis 1975, ainsi que plus d'une trentaine de romans et de recueils, autant pour adultes que pour jeunes. Membre fondateur de la revue Solaris, directeur littéraire de la collection Jeunesse-Pop aux éditions Médiaspaul, directeur de Lurelu, il a reçu de nombreux prix pour ses nouvelles et ses romans, aussi bien en France qu'ici : le Grand Prix de la Science-fiction et du Fantastique québécois 1996, pour Sur la scène des siècles, L'Arc-en-cercle et La traversée de l'apprenti sorcier ; le Prix Boréal 1994 du meilleur livre pour le roman Manuscrit trouvé dans un secrétaire ; le Prix 12/17 de la Foire du Livre de Brive et du Salon du Livre de Montréal,1992, pour Le cercle de Khaleb ; le Grand Prix de la Science-fiction et du Fantastique québécois 1992, pour Boulevard des étoiles, À la recherche de monsieur Goodtheim, Le cercle de Khaleb et Les rêves d'Argus.

Guy Sirois
Sous le nom de Michel Martin, il a signé en collaboration avec Jean Dion des nouvelles marquantes de la science-fiction d'ici. Bibliophile, critique et collectionneur, il assiste à l'évolution du milieu francophone de la SF au Canada depuis bientôt trente ans. Il a préparé avec René Beaulieu un collectif de science-fiction d'ici, Transes Lucides, chez Ashem Fictions. Né en 1951 à Québec et enseignant le français en langue seconde et spécialiste de la science-fiction, il a publié depuis 1973 de nombreux articles dans les revues et magazines spécialisés en France et au Québec (en particulier dans Solaris), et plusieurs nouvelles, dont certaines traduites en anglais (« La tortue sur le trottoir » a reçu le prix Boréal 1990 de la nouvelle) et quelques-unes en collaboration avec Jean Dion sous le pseudonyme de Michel Martin (« Geisha Blues » leur a valu le Grand Prix Logidisque de la science-fiction et du fantastique québécois 1989, ainsi que le Prix Boréal, pour la meilleure nouvelle de l'année). Lecteur occasionnel pour Québec/Amérique, Vents d'Ouest et Alire, il collabore aussi à L'Année de la Science-fiction et du Fantastique québécois en tant que critique et, tout récemment, directeur. Auteur pour la jeunesse depuis peu, il a publié les romans La Clé du monde (2000), Un voyage de Sagesse (2000) et Horizons blancs (2002) dans la collection Jeunesse-Pop des Éditions Médiaspaul.

Norbert Spehner
Tour à tour « père de la SF québécoise » et « pape du polar québécois », Norbert Spehner a enseigné la littérature pendant trente-cinq ans au Collège Édouard-Montpetit de Longueuil, avant de prendre une retraite bien méritée. Spécialiste des paralittératures, il a fondé Solaris et a dirigé plusieurs collections. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages bibliographiques sur le fantastique, la science-fiction, le roman policier. Depuis 1993, il publie Marginalia, un bulletin d’information bibliographique international sur les littératures de genre. Trois fois lauréat du Prix Boréal, au Québec, il a aussi remporté en 1988, le Grand Prix de la SF française dans la catégorie « Essais » pour ses Écrits sur la science-fiction. En 2001, il a reçu le prestigieux prix Arthur Ellis pour son ouvrage Le Roman policier en Amérique française. Collaborateur et membre fondateur de la revue Alibis, il écrit des critiques de romans policiers pour le quotidien La Presse (Montréal). Depuis quelques temps, il a commencé à écrire de la fiction et a publié ses premières nouvelles policières et fantastiques dans Solaris, Alibis et dans l’anthologie Noires Sœurs.

Robert Tessier
Robert Tessier est l'un des quatre finalistes pour le prix Aurora du meilleur livre en français. Il a enseigné dans des universités québécoises et publié de nombreux articles et ouvrages d'éthique et de sociologie. Son premie roman, La chevauchée des hippocampes (Point de Fuite, 2003), combine intrigue policière et réflexion sur le futur ; il lui a valu sa mise en nomination. La publication d'une suite sous le titre provisoire Les funambules du paradis est prévue pour janvier 2005 chez le même éditeur.

Jean-Louis Trudel
Né à Toronto, Jean-Louis Trudel est diplômé en physique, en astronomie, et en histoire et philosophie des sciences. Depuis 1994, il a signé 27 livres, dont deux romans de science-fiction et vingt-cinq livres pour jeunes. En collaboration avec Paula Johanson, il a réuni une anthologie de nouvelles, Tesseracts 7, pour l'éditeur canadien-anglais Tesseract Books en 1999. Ses nouvelles en français sont parues dans imagine... et Solaris, et dans d'autres revues ou collectifs, au Canada comme en Europe. Ses nouvelles en anglais sont parues dans des anthologies canadiennes et étatsunienne, ainsi que dans des revues comme ON SPEC et Prairie Fire. Il a obtenu le Grand Prix de la Science-Fiction et du Fantastique québécois en 2001, un Prix Boréal en 1999 et plusieurs Prix Aurora. Quand il a le temps, il s'adonne aussi à la traduction et à la critique littéraire.

Christian Vandendorpe
Christian Vandendorpe est professeur titulaire au département des Lettres françaises de l'Université d’Ottawa. Chercheur reconnu internationalement pour ses travaux sur la lecture, il a été un pionnier dans la recherche sur les hypertextes et les transformations des supports du texte. En 1999, il a été finaliste du prix Victor-Barbeau pour son essai Du papyrus à l’hypertexte, qui traite des transformations médiologiques introduites par l’informatique. Continue à réfléchir sur les nouvelles avenues de la textualité, il a publié divers collectifs sur le sujet, notamment Hypertextes. Espaces virtuels de lecture et d'écriture, 2002. Il fait également une recherche sur les récits de rêve dans la littérature, qui alimentent une vaste base de données sur la question et devrait donner à des équipes interdisciplinaires des outils nouveaux pour cartographier l'évolution de l'imaginaire humain dans le rapport qui est donné de ses activités inconscientes.

Martin Villeneuve
À la fois auteur, réalisateur et designer graphique, Martin Villeneuve est un jeune artiste polyvalent et prometteur. Tout en étudiant en cinéma à l’Université Concordia de 1997 à 1999, il réalise deux courts métrages, dont Chrysanthème. Ce dernier est nominé au 18e Rendez-vous du cinéma québécois et au Festival Vidéo Formes de Clermont-Ferrand (France) pour le Prix de la Création Vidéo 2001. Il travaille aussi comme réalisateur pigiste pour l’émission La vie d’artiste à Radio-Canada, et à titre de directeur artistique sur des courts métrages et vidéoclips tels que Second Chance, de Ricardo Trogi, et Histoire d’espion, de Jérôme Minière. Par la suite, il complète un baccalauréat en design graphique à l’Université du Québec à Montréal. Au cours de cette période, il réalise quelques vidéoclips, dont un pour La Bottine Souriante et pour Jean Leloup. En 2002, il remporte le Prix Travelling Laurentides de la meilleure campagne de lancement pour l’affiche du film Québec-Montréal, ainsi que la bourse Diesel Marketing, qui souligne la qualité du portfolio. Depuis, il travaille comme directeur artistique et rédacteur chez Diesel, en particulier pour le Cirque du Soleil. Finaliste aux Prix Grafika et aux Alcuin Society Book Design Awards, son photo-roman revisité Mars et Avril (les éditions Les 400 coups, 2002) reçoit un accueil enthousiaste de la part du public et des médias. Sa bande dessinée La voix du tonnerre, également publiée aux éditions Les 400 coups, est lancée en mars 2004 dans les librairies du Québec et de l'Europe.

Élisabeth Vonarburg
Lauréate de nombreux prix Aurora, finaliste des prix Tiptree et Philip K. Dick, elle a publié non seulement au Canada, en français et en anglais, mais aussi aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Née en 1947 (Paris, France), citoyenne canadienne depuis 1976, elle vit à Chicoutimi depuis 1973. Agrégée de Lettres (Dijon, 1972), Ph.D en création littéraire (Laval, 1987), écrivaine à plein temps depuis 1990, elle collabore à Solaris depuis 1974. Traductrice, auteure du manuel Comment écrire des Histoires, guide de l'explorateur, elle a signé un recueil de poésie, deux livres jeunesse, quatre recueils, trois romans traduits en anglais, en allemand et en roumain, et une grande fresque en cinq volumes, « Tyranaël » (1996-1997), Prix Boréal 1997. Elle a aussi eu le Grand prix de la SF française 1982, le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois en 1993 et 1997, le Prix du Gala du livre du Saguenay Lac Saint-Jean en 1993 et 1997 et, en 1998, le Prix Femme & Littérature du Conseil québécois du Statut de la femme. Depuis l'an 2000, ses nouvelles paraissent dans une série de recueils lancée par les éditions Alire, dont La Maison au bord de la mer (2000) et Le Jeu des coquilles de nautilus (2003) sont les premières livraisons. Son livre le plus récent, Vraies histoires fausses – des textes brefs en tous genres – est paru chez Vents d'Ouest.

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